Académie Ishigi
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Académie Ishigi


 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
SAMSUNG Galaxy A14 5G Noir 64 Go à 98,49€
Voir le deal
96.99 €

 

 Histoire (il se peut que ca se racoucisse)

Aller en bas 
AuteurMessage
Clades Mitsurugi

Clades Mitsurugi


Masculin Nombre de messages : 8
Age du perso : indéterminé
Maison : Toutes
Date d'inscription : 24/12/2007

Histoire (il se peut que ca se racoucisse) Empty
MessageSujet: Histoire (il se peut que ca se racoucisse)   Histoire (il se peut que ca se racoucisse) Icon_minitimeMer 26 Déc - 4:28

- AVIS AUX CONSOMATEURS : C'est long, mais complet, au fond, vous n'aurez pas besoin de tous les détails pour RP tranquile (la lecture du contexte est suffisante), mais la compréhension complète de l'histoire peut vous permettre de rebondir sur certains éléments "historiques", et compléter votre vision, de plus il est toujours agréable de se sentir en plein dedans, sur ce, bonne lecture !

JOURNAL de L'HOMME
« Comment en donner l’histoire, sans que ma plume ne dérive imperceptiblement vers la mienne ? Je me pose la question, et je sais que c’est impossible. Tout, absolument tout autour de cette tour résulte de moi, moi qui a su faire là où les Dieux ont échoué. Donner une vie à leur œuvre commune : Gwenyal.
On dit, que lorsque l’on vient par le Pont de lumière qui enjambe la Frontière, celle entre les mondes, notre âme est sondée par le Miroir et qu’elle est transportée sous le Dieu de sa véritable nature. Feu, Eau, Air, Terre.
Je le sais, puisque je fus le premier à le tester mais aussi, celui qui en décidera ainsi pour le reste des temps. Et lorsque je suis arrivé, c’était dans cette tour, au milieu de tout.
A mon arrivée, les Dieux, indifférents à tout, se côtoyaient. Parfois, se battaient même, mais restaient là, juste à tirer orgueil de leur propre parcelle. Je crois, que c’est pour ça qu’ils m’ont appelés, pour que je leur amène une humanité sur laquelle exercer leur pouvoir et leur ascendance. Et c’est ce que je fis.
De cette époque, je garde un souvenir flou, un flot, constant humain, qui passait par les Miroirs, juste par ma volonté, se demandait ce qu’ils faisaient là, puis oubliaient au fil des générations leur origine, de l’autre côté des Miroirs. Leur pouvoir, ce fut les dieux qui leurs insufflèrent, en si petite quantité que leur maîtrise en était dérisoire, mais au fil des décennies... La puissance, affluait d’elle même dans leur sang, leurs gènes sans cesse décupler dans le corps de ces enfants puis parents, artisans de la guerre qui les abattrait.
La guerre.
C’est ce qui les a tué. Année après année, les distorsions se sont fait ressentir, les Dieux n’y pouvant rien, ou si peu. « Toujours plus forts », les mages n’avaient que cela à la bouche, toujours plus forts. Les maîtres prenaient les enfants au berceau les modifiaient, les formaient, les effaçant jusqu’à ce que seule reste la lumière de leur pouvoir. Les villes, toujours plus hautes, plus audacieuses, jusqu’à frôler les cieux où régnait le vieux Dragon. Et d’ailleurs, je pense que c’était ce qu’ils souhaitaient, s’élever jusqu’au dessus de ceux qui furent cause de leur puissance.
La religion, n’étaient plus qu’alibis et excuses pour des guerres de plus en plus stupides, les gens ne voyant même pas la supercherie sous le déluge de discours comme « C’est ce que voudrait notre créateur, c’est ainsi que nous devront aller pour trouver la route du repos éternel ! ». Je me souviens des exclamations, des bravas dans la foule unie dans leur idiotie, dans cette imbécilité dans laquelle les maîtres s’évertuaient tant à les noyer. De leur idéaux d’antan, de ceux qui marchaient dans le culte et l’unification pour la survie, il ne restait que poussière. Leur survie assurée, il ne resta plus que la jalousie de ceux qui furent un jour notre aide.
Et les dieux dans tout ça ? Si loin de toute la souffrance qu’ils avaient causés, il observaient de loin les conséquences de leur vouloir, que dis-je, de leur caprice, mais aussi celles de mes ambitions. Moi, l’Homme, celui qui donna aux Dieux leur jouets contre ces pouvoirs, immenses, qui ne font que m’anéantir sous leur poids, jour après jour. Cette puissante, écrasante qu’ils m’ont offerts, je n’en voit à présent que les chaînes sur mes épaules, et les plaies dans le peuple que j’ai trompé. Mais pensez vous que tous ces mages savaient , d’où ils venaient, quand, pourquoi, comment ? Non, corrompus par leur puissance déjà toute faîte et leur terre déjà fertile, ils s’étaient laissés séduire, tous, jusqu’au dernier, ils ignorent mon existence.
Enfin presque. Car il y avait aussi ceux qui voulaient savoir, qui découvraient à travers leur recherches impies, le filin tragique et en même temps, empli de grandeur de leur propre espèce, eux savaient, combien ils étaient voués à l’échec, puis à la chute de leur tours d’argent, si près des nuages...
Eux, je les ai appelés, eux qui découvraient peu à peu une entité que l’on nommait, « l’Homme ». Qui peut bien être assez vaniteux, se demandaient-ils, pour se donner le nom unique d’une multitude ? Et si, je vous disais, qu’aucune vanité n’est intervenue dans le choix d’un nom qui me va si bien ? L’Homme... Homme puisque source de l’humanité ici, et homme par cette humanité qui causait ma perte. Je fus le premier homme à fouler cette terre, peut-être en serais je le dernier.
Reclus dans ma tour au milieu de tout, j’observais la lente chute du monde autour de moi, mes disciples à mes côtés, dans cette tour si inaccessible . Entourée d’un ravin aussi noir que la Frontières entre les mondes, ce fut là, que mon œuvre commença, dans cette tour culminant au dessus de la terre sacrée. J’observais, j’assistais en spectateur impuissant, prenant pitié puis dégoût de ces Dieux latents dans leur coin, pendant que leur fils pourrissait à leurs pieds. Et au fond, je me mis à me haïr aussi, pour ces gens que j’ai condamné en les amenant sur cette terre, où de tout temps, on ne fit que se jouer d’eux. Je me hais, et je crois savoir que je ne suis pas le seul.
On les appelle Rejetés, ou bien, les Autres, ceux qui se laissent porter au gré des éléments sans pouvoir y toucher. Ces Rejetés, portent leur noms, certains comme un fardeau, d’autres comme un insigne de leur différence. En eux aucune magie ne coule, juste le sang le plus humain qui soit. Ces gens là me haïssent, plus que tout.
Il y en a aussi, qui ont bravé les préjugés, pourfendu la mentalité au prix de leur intégrité et de leu identité, ces gens qui aiment, ou qui sont aimés, ceux là on les appelle les Bannis, car non rejetés, ils furent bannis de cette caste que leur volonté leur aura fait quitter. Leur choix, fut de suivre ces Rejetés, et cela sera leur sentence et leur récompense, bien plus tard...
Ces gens là, tous finiront par passer la Frontière, tous jusqu’au dernier seront traqués puis expulsés de cette société que les maîtres croient parfaites, et que peu savent rongée par le vice et l’ambition démesurée de ses dirigeants. Les maîtres... C’est dérisoire, quelle vanité, quelle illusion que de les croire puissants. Ils le sont, certes, cependant à croire que leurs armes puissent percer la paroi céleste... Non, cela n’arrivera pas, je l’empêcherai, je ferai en sorte que leur puissance ne les ronge pas jusqu’au bout, je mettrai fin au tourment qui afflige le peuple, et dans le même temps, anéantirai les choses qui la moisissent. Tous ces gens qui pensent pouvoir abattre les Dieux, et atteindre ma tour, tous ces gens je les détruirai, coupables ou innocents devenus coupables dans leur temps, périront en plein milieu de cette guère qui dure déjà depuis cent ans. Le renaissance sera, et j’en ai déjà prévu les prémices et les conséquences. Ces gens qui me haïssent de l’autre côté de la frontière, qui me savent cause de leur exil, ces gens seront les pierres sur lesquelles s’élèvera mon église, plus tard, bien plus tard, quand tout sera près, je sais que leur sang, à travers leurs descendance, revivra sur cette terre, et abattront ces Dieux qui paieront pour leur indifférence. Le miroir... Ce n’est pas mon œuvre, mais ce que j’y ai fait, je pense que les prochaines générations de l’autre côté comprendront, ce qui s’est passé leur à leur passage. Moi, l’Homme, j’ai donner à mes homonymes les graines de leur domination, et cela dans le seul but de ma seule ambition.
Mon ambition... L’Académie, tel est mon souhait, ce pouvoir neuf et ignorant dans le sang de ces hommes qui retraverseront la Frontière, ils seront former, et de cette œuvre, j’en tirerai ma volonté, la destruction de ces Créatures au sommet de leur piédestal, si indifférents au sort de leurs enfants. Mon disciple... je le crains, énormément, mais seul lui en est capable, je prie pour que ma confiance ne soit pas trahie, je prie, depuis bien longtemps que cela n’avait été avec tant de foi.
Je verrai des limbes la chute des Dieux, et cela, je le jure. »
Extrait du journal de l’Homme, situé en été 1500.
Revenir en haut Aller en bas
 
Histoire (il se peut que ca se racoucisse)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Académie Ishigi :: Avant de commençer :: Règlement-Contexte-
Sauter vers: