Clades Mitsurugi
Nombre de messages : 8 Age du perso : indéterminé Maison : Toutes Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Les Dieux Mer 26 Déc - 4:47 | |
| - Le FEU, Phénix, Susaku : audacieux, fin, brûlant dans son coeur, comme... immortel, très imprévisible - L'EAU, Tortue, Genbu : patient, réfléchi, en même temps indivisible et délicat, très observateur - L'AIR, Dragon, Seyru : fort de caractère, imposant, mais fluide, semble indiffrent à tout, très... dans les nuages - La TERRE, Tigre, Byakko : polyvalent, dominant, précis et posé, très déterminé
LE RESTE EST FACULTATIF
- Spoiler:
- Le Phénix, Suzaku, Feng… Lui, brûlant dans le ciel nocturne, occultant l’astre lui-même de ses flammes immortelles… tel est Suzaku, l’oiseau de feu. Je l’ai déjà vu, sous sa forme éthérée mais aussi sous sa forme originelle, flamboyant, réellement immortel. Je crois me souvenir de sa verve, de son audace, de ses yeux pleins de finesse et de son cœur plein de tous les sentiments, brûlants au centuple dans ce corps incandescent, ses ailes si belles qu’elles aveuglaient quiconque tentait de les fixer. Une telle force, une telle majesté, intouchable et en même temps, omniprésent. - Le Tigre, Byakko, la Terre… Roi, empereur de cette matière fertile sur laquelle repose l’eau et le ciel, et sur laquelle brille le feu. Puissant, précis, mais toujours si léger que ses sauts semblent aller plus loin que les nuages. Il règne, en tout calme sur ceux qui foulent son élément, impuissant pourtant face à ceux qui dominent les cieux, il n’en reste pas moins le plus sage, le plus calme, mais sans doute, le plus polyvalent et imprévisible. Ses yeux de chasseur ne le trompent jamais et sa détermination est telle à attraper une proie qu’il semble en perdre toute notion. Il était comme ça, Byakko. - Le Dragon, Seiru, Ling, Lung, le Sage, l’air… Cent noms lui donnèrent ceux qui l’apercevaient de très loin, traverser les cieux où sa domination était sans conteste. Je le vis, puissant et étincelant, le soleil brûlant de milles feux sur ses écailles d’or. Léger, rapide, impitoyable. Jamais il ne montra de pitié pour ceux qui étaient condamnés à moins puissants que lui. Mais cela, n’était pas preuve de méchanceté, juste de réalisme, pour celui qui était au sommet de tout, il était normal de voir tout le reste débuter et finir sans qu’il y prenne part. Indifférent au temps qui s’écoulait sans le toucher, on le voyait lui, voler sans se soucier du reste, constamment dans les nuages. Une fois il a daigné me parler, ce jour là je crois en être ressorti plus sage. - La Tortue, Genbu, l’eau... Si belle, si pesante dans son eau où les battements de son cœur immense y créaient des cercles. Immobile, elle attend que le temps passe, que le monde défile autour de sa carapace jusqu’à ce qu’elle estime pouvoir sortir de sa léthargie. Posée sur son rocher au centre du lac sacré, elle regarde de ses yeux qui en voient plus qu’ils ne voudraient, et qui s’en souviennent mieux qu’ils ne devraient, ses enfants sur la berge, égarés. Aussi dangereuse que l’eau qui dort, elle a l ‘art de vous fixer sans vous voir et de pourtant vous étouffer dans son eau, parcourue d’ondes constantes. Elle est impénétrable, indéchiffrable, aussi tranquille que l’eau du lac mais aussi imposante que les plus hautes vagues. Ainsi se tenait Seyru, sur son rocher, centre des cercles. « Mes pairs », journal de l’Homme.
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