Clades Mitsurugi
Nombre de messages : 8 Age du perso : indéterminé Maison : Toutes Date d'inscription : 24/12/2007
| Sujet: Introduction rédition, jeterun coup d'oeil si ce n'est déjà Mer 26 Déc - 5:06 | |
| « - Je me souviens... De quoi pouvait se souvenir ce vieillard aux frontières de la mort ? De quoi pouvait être faite la vie d’un homme, dont les yeux se sont refermés sur le monde pourtant issu de ses mains ? Qui pouvait être l’être responsable d’une telle catastrophe. De l’Homme, il ne voyait que le dos, son visage tourné vers la fenêtre dont les reflets dansait sur la vitre au rythme des flammes dans le lointain, la pénombre bleue du ciel nocturne inondait la pièce circulaire de la tour, par le toit à ciel ouvert au dessus de leur tête. Les étoiles, elles, brillaient plein d’ironie au dessus d’eux. - Tu te demandes... Pourquoi tu assistes à la destruction de ta patrie, de te terre... alors que tu brûles de te joindre aux flammes. Entends leur plaintes, entends le chant des flammes sur ces pages couvertes de sang. Sens l’odeur du renouveau dans les cendres de tes frères, et vois comme nous somme éphémères, tout comme nos créations. Il ne bougea pas, ne cilla même pas face aux paroles de l’Homme, gardant ses yeux brillants de la lumière lunaire fixés sur ce dos qu’il haïssait tant. Toute sa vie il n’en avait vu que le dos, et toute da vie il lui attribua ses malheurs et ses labeurs jusqu’au dernier instant, maintenant. L’Homme redressa légèrement sa tête penchée sur le fléau de flammes, embrasant l’horizon d’une lumière malsaine. Au loin, des femmes, des enfants hurlaient de leurs dernières réserves d’air. Leur douleur et leur peur, même de cette tour au centre de tout, on voyait. Des 4 fenêtres tout le long du mur en pierre, ce n’était qu’une ligne de feu chargée de l’odeur douce amère de la destruction. La bise souffla au dessus de leur têtes, et déversa aux narines de l’Apprenti le poison de la chair calcinée. Un frisson courut le long de son échine, remuant en lui toute la colère du monde, insufflée par les cris sourds dans le lointain. - Tu as le droit de me haïr, je crois même que tu en as le devoir, mais ... Il redressa encore le regard, fixant à présent son reflet dans la vitre, observant en transparence celui de son Apprenti derrière sa propre image. La lune malgré son zénith pile au dessus de la tour semblait ne pas pénétrer le noir de cette âme qui contemplait son reflet vide dans cette vitre brûlante de flammes froides. - ... Ne crois pas que je t’ai trahi, je n’ai fait qu’accomplir ce qui devait obligatoirement se passer, pour que mon œuvre ne soit par terreau de nouvelles destructions. Tu vois cette ligne de flamme, dis toi que c’est un océan qui se déroule sur la terre, le Phénix, la Tortue le Tigre, et même le Dragon ne pourront rien, ce feu est intouchable, puisqu’il n’est pas. Ce n’est que le néant en forme, une déclinaison de couleurs pour ce qui est sensé être aussi noir que la Frontière. L’apprenti gardait obstinément le silence, les poings crispés, il attendait, avec fébrilité et horreur la suite du discours. - Le processus est lancé, nous devrons continuer, quoiqu’il arrive. Le renouveau devra arriver, la renaissance est proche. Pour les Bannis et les rejetés, ce sera une autre histoire, eux n’en seront sans doute rien, mais ici… c’est différent, nous devrons aller jusqu’au bout le la page. L’histoire n’est pas finie. Après cela, les éléments devront être séparés… sottise des Dieux de ne pas l’avoir fait avant. La guerre… avait déjà causé la mort des peuples et la déchéance des Eléments, pourquoi vouloir à tout jamais effacer de la mémoire toute cette haine, toute cette cruauté qui les à amener à leur propre chute ? Pourquoi vouloir supprimer ce qui n’aurait pu que leur servir de leçon ? Pourquoi ne pas laisser le parfum de leur propre chair planer encore durant deux décennies, pourquoi ne pas les punir de leur fautes. - La terre, ne ment pas, elle, se souviendra. Mais qui foulera alors cette terre pleine de sang et de cendres de la décadence, qui en redonnera la reconstruction. - Les Autres, ceux qui n’ont été que les victimes de cette décadence à laquelle tu penses, telle sera ta mission. Le disciple frissonna dans sa longue toge, mais ce n’était pas à causse de la brise. Il se dit, que quand le créateur devient fléau de sa propre oeuvre, il ne demeure que le fardeau du cadeau fait à tous ces gens, une vie, une terre, ce soir, tout partirai dans les flammes de la culpabilité. Celles qui brûleraient jusqu’à la dernière trace de l’existence de Gwenyal. »
Récit mythologique de la chute d’Ivalis, inspiré du journal du Disciple-roi. Situé dans l’hiver 1500.
- Les HUMAINS : « Ou suis-je ? Tous, du premier au dernier, se sont posés cette question, aux faces multiples. Dans une face je vois une terre, plus loin que le soleil et pourtant plus proche que la lune, un monde si loin que l’on ne le distingue pas, si près qu’il suffit d’un pas pour s’y trouver. Sur une autre face, je vois un déluge de feu et de glace, une bataille de tempêtes et de vagues, les Dieux des Eléments se déchaînes sur ce monde inconnu, ces éléments que vous pouvez contrôlez.. Vous, homme, humain, vous pouvez, de par votre sang qui charrie les gènes des Rejetés, vous pouvez. Au creux de vos mains se trouvent un élément, celui que vous a transmis vos ancêtres, les Rejetés. Que vous veniez du temps des croisades ou de celui des machines, qu’importe, si votre sang est celui de la Terre sacrée, vous serez amené ici, à l’aube de votre mort. Jeune ou vieux, noble ou mendiant, votre don est même, celui des éléments. »
- Les MAGES PURS : « Survivants. Demeurer dans la terre calcinée, vivre, ou plutôt survivre dans un monde qui lui, ne vivait plus, telle fut votre âpre destinée. Génération après génération, ce mot fut votre raison, survie. Le brandissant comme rempart aux flammes qui vous anéantirent, l’utilisant comme alibi à la puissance développée dans les champs morts, vous le charrier dans votre sang pur, tout en étant aussi impur que l’encre la plus noire. Voue êtes, les seules, autant dire uniques familles qui réchappèrent à la destruction totale, comme pointées du doigt de la fatalité, comme martyrs des fautes ancestrales, et de cela, c’est fierté mais aussi amertume qui suintent de vos mains emplies de puissance. De cette puissance que vous vous efforcez tant à catalyser. Mages purs, quelque part c’est plus de la colère que vous devriez éprouver, contre cette Homme qui se rit tant de l’ironie de votre survie, qui au fond, n’est due qu’à lui. Vous, simples fourmis dans la main de celui dont on ne sait plus que le nom, votre survie s’assouvira peut-être ici, à Ishigi. »
Pourquoi ? Tout simplement parce que c’est ma volonté, vous, mages et humains, dès votre pied posé ici, vous êtes sous ma botte. Maintenant ? Après votre traversée, vous êtes amené ici, à l’Académie Ishigi, dont je suis le dominant incontesté. Ici, votre seul but, sera la maîtrise de votre élément. Aucune soumission, aucune dictature, vous êtes maître de vos choix et de votre identité, pourquoi je souris ? Parce que votre seule contrainte sera cette académie, votre ancrage, votre prison si c’est ainsi que vous la voyez, partez, allez découvrir le monde dévasté, cependant... qu’il soit clair que la désertion n’ai aucun rapport avec vous, ce serait fâcheux. Ici, vous êtes désormais chez vous, que vous étiez soldat, paysan, pharmacien ou informaticien, mage renommé ou graine de délinquant, je m’en fiche, la seule chose qui m’importe, c’est votre présence, ici, à Ishigi.
Le Directeur, Disciple de l'Homme Fondateur | |
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